Une vidéo et un dossier illustré de 9 pages issus des Dossiers de l'Insee
Voilà déjà la vidéo,
Le PIB et la croissance en questions par InseeFr le dossier est assez bien fait également (mais finalement on y retrouve le cours), et il y a un petit quizz.
Mais je trouve ces ressources beaucoup moins intéressantes que celles de l'indispensable "apprendre avec l'INSEE".
Le magazine Alternatives Economiques a lancé sur Arte une série d'émissions économiques intitulée "Déchiffrage".
La premier numéro, diffusé le 1er octobre, avait pour thème la croissance économique.
Désormais ce documentaire est accessible uniquement en VOD payante mais un site compagnon reste disponible, avec des ressources très pédagogiques et intéressantes.
Allez-y :
http://dechiffrage.arte.tv/1-croissance/emission
Par ailleurs, je vois que quelqu'un a mis en ligne le docu sur youtube, c'est une violation de droits d'auteur (en gros c'est du vol) mais je vous donne quand même le lien et j'intègre la vidéo ci-dessus.
Comme toujours avec Alter Eco ça se veut très pédagogique, et très lié au programme de Terminale : On retrouve notament au début (dans la première demi heure, les notions de croissance, valeur ajoutée, PIB, limites du pib, état stationnaire, productivité...
En première approche, je vous conseille déjà de regarder les 20-30 premières minutes pour vous tester : vous devriez à peu près tout comprendre.
Le travail domestique : 60 milliards d'heures de travail non-comptabilisées dans le PIB, un article intéressant et agréable à lire pour illustrer les limites du PIB
Vous y trouverez également un lien vers le "Rapport de la Commission sur la mesure des performances économiques et du progrès social", dit rapport "Sen-Stiglitz-Fitoussi", du nom des trois économistes (dont deux prix nobel) qui en sont à l'origine avec pour objectif, de "répondre aux interrogations croissantes sur la pertinence des mesures actuelles de la performance économique, notamment celles fondées sur les chiffres du PIB".
Voici un exemple de séquence argumentative telle qu'on peut l'attendre au BAC.
Ce paragraphe n'est pas parfait, mais ce qui est important ici c'est qu'on retrouve bien la méthode Affirmer / Argumenter-Expliquer / Définir / Illustrer.
Vous voyez que l'élève commmence par affirmer une idée centrale (1ère phrase), puis s'efforce de développer les arguments venant soutenir cete affirmation et expliquer cette thèse.
Enfin, elle termine par une illustration, ici basée sur un documents statistiques et donc en exploitant des données chiffrées.
Profitez-en pour regarder cette vidéo d'un collègue, qui décrit très bien le principe de la séquence argumenttaive, et vous permettra de visualiser ce qui est attendu par les correcteurs :
Voici lors du Bac Blanc #2 un exemple de copie qui a obtenu la totalité des points sur l'étude de documents de l'épreuve composée.
Voyez comme l'élève présente d'abord précisément le document. Surtout, elle répond ensuite à la question, en exploitant plusieurs données pertinentes qui montre sa maîtrise des savoir-faire.
Profitez-en pour visionner cette vidéo d'un collègue qui présente la méthodologie de l'EC2 :
Voici un document qui reprend pour chaque chapitre :
- Le programme officiel (notions de Terminale, pré-requis de 1ère, indications complémentaires)
- Les questions possibles de mobilisation de connaissances avec en gras les questions qui sont tombées au Bac l'an dernier dans diverses académies.
Bien sûr, la liste de ces questions n'est pas exhaustive mais elle délimite tout de même très bien l'épreuve.
Soyez très vigilants à bien répondre à la question posée : Il ne s'agit pas uniquement de réciter des définitions, il y a toujours un "angle" de réponse à privilégier. Pour bien comprendre cette méthode, reportez-vous impérativement aux corrections des bacs blancs, et en particulier le deuxième où j'ai très précisément expliqué la démarche de réponse pour les question suivantes :
- A quel degré d''intégration l'UE se trouve-t-elle actuellement ?
- En quoi la taxation permet-elle la préservation l'environnement ?
Le site coursdeses.fr propose d'excellentes vidéos sur la méthode de la dissertation, en prenant comme base un sujet très classique (mais plus vraiment d'actualité avec le nouveau programme) sur les liens entre croissance et développement.
En dehors du fond, retenez surtout les conseils et les exemples pour bien visualiser ce qui est attendu le jour du bac.
Présentez le lien entre productivité globale des facteurs et progrès technique.
Montrez que le PIB ne permet pas d'évaluer la soutenabilité de la croissance.
Présentez les trois types d'instruments d'une politique climatique.
Comment le capital social et institutionnel participe-t-il au bien-être des populations ?
Montrez que le PIB ne mesure pas la soutenabilité de la croissance.
Comment la taxation permet-elle d'agir sur la préservation de l'environnement ?
Distinguez compétitivité prix et compétitivité hors prix.
En quoi la délocalisation améliore-t-elle la compétitivité des entreprises ?
Quels sont les avantages du commerce international pour les producteurs ?
Montrez que les inégalités économiques et sociales peuvent se cumuler.
Montrez que le paradoxe d'Anderson peut mettre en évidence une forme de déclassement.
Montrez à partir d'un exemple comment les inégalités économiques peuvent être à l'origine d'inégalités sociales.
Montrez le caractère multiforme des inégalités.
Quelles sont les caractéristiques des groupes de statut selon Max Weber ?
Distinguez la mobilité observée de la fluidité sociale.
Le développement de la solidarité organique dans les sociétés modernes entraîne-t-il la disparition de la solidarité mécanique ?
Quelle relation peut-on établir entre déclassement et paradoxe d'Anderson ?
Pourquoi peut-on dire qu'il existe des inégalités sociales entre générations ?
En quoi les conflits sociaux peuvent-ils être considérés comme une forme de pathologie ?
Illustrez par trois exemples la diversité des conflits sociaux.
Quelles sont les principales mutations des conflits sociaux ?
Montrez par deux arguments que les conflits sociaux peuvent être considérés comme un facteur de cohésion sociale.
Par quels moyens les pouvoirs publics peuvent-ils lutter contre les discriminations ?
Comment le travail contribue-t-il à l'intégration sociale ?
Montrez que, selon Durkheim, dans les sociétés où s'affirme le primat de l'individu la solidarité ne faiblit pas.
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Lire la suite : RC2 - CH11 : Comment s'articulent marché du travail et gestion de l'emploi ?
LE MONDE | 15.05.2014 à 10h58 • Mis à jour le 15.05.2014 à 12h23 | Par Claire Guélaud
Croissance nulle, recul de la consommation des ménages, baisse marquée de l'investissement, contribution négative du commerce extérieur, contraction de l'activité dans le secteur de la construction : c'est une avalanche de mauvais chiffres qu'a annoncée, jeudi 15 mai, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), confirmant que la France reste à la traîne de l'Allemagne (+ 0,8 % au premier trimestre) et, dans une moindre mesure, de la zone euro.
Au premier trimestre, le produit intérieur brut (PIB) en volume est resté stable, après avoir progressé de 0,2 % au quatrième trimestre 2013.
La demande intérieure se porte mal : les dépenses de consommation des ménages ont reculé de 0,5 point. Cette baisse, qui succède à une légère augmentation (+ 0,2 %) au dernier trimestre de 2013, s'explique par des facteurs exceptionnels.
La météo, particulièrement douce, a tiré les dépenses d'énergie vers le bas, tandis que les achats d'automobiles ont subi le contrecoup de leur dynamisme de la fin 2013, les ménages ayant cherché à échapper au durcissement du malus au 1er janvier.
POUVOIR D'ACHAT SOUS PRESSION
Mais, au-delà de ces éléments exceptionnels, bien peu de choses sont de nature à pousser les ménages à consommer : leur pouvoir d'achat est sous pression (il a baissé de 0,6 point en 2013 par unité de consommation) et l'état du marché du travail demeure plus que préoccupant, entre des créations d'emploi faibles et un chômage élevé.
L'investissement recule de nouveau, mais plus qu'attendu (– 0,9 %). Entre autres éléments préoccupants, l'Insee mentionne le fait que l'investissement en construction accentue son repli (– 1,8 % au premier trimestre 2014 après – 0,7 % au quatrième trimestre 2013) et que les dépenses en biens manufacturés se retournent (– 0,4 % après + 0,4 %).
Lire : « Les entreprises françaises investissent dans les locaux, moins dans leurs machines »
Et, comme si cela ne suffisait pas, à la faiblesse de la demande s'ajoutent des problèmes d'offre : les exportations ont ralenti, et les importations accéléré légèrement. De ce fait, le commerce extérieur a pesé à hauteur de – 0,2 point sur l'évolution de l'activité au début de l'année.
Après avoir présenté l'évolution des formes de solidarité selon Durkheim, on montrera que les liens nouveaux liés à la complémentarité des fonctions sociales n'ont pas fait pour autant disparaître ceux qui reposent sur le partage de croyances et de valeurs communes. On traitera plus particulièrement de l'évolution du rôle des instances d'intégration (famille, école, travail) dans les sociétés contemporaines et on se demandera si cette évolution ne remet pas en cause l'intégration sociale.
Lire la suite : Chapitre 7 - Comment rendre compte de la mobilité sociale ?
Retrouvez ici le programme, les fiches enjeux et plan, les vidéos de cours.
Indications complémentaires : On mettra en évidence le caractère multiforme des inégalités économiques et sociales ainsi que leur aspect parfois cumulatif. On procédera à des comparaisons en utilisant les principaux indicateurs et outils statistiques appropriés.
On présentera les théories des classes et de la stratification sociale dans la tradition sociologique (Marx, Weber) ainsi que leurs prolongements contemporains et on s’interrogera sur leur pertinence pour rendre compte de la dynamique de la structuration sociale. On mettra en évidence la multiplicité des critères de différenciation sociale dans les sociétés post-industrielles (statut professionnel, âge, sexe, style de vie).
Lire la suite : Chapitre 6 - Comment analyser la structure sociale ?
Sans entrer dans le détail des évolutions historiques, on rappellera qu'en se dotant d'un grand marché intérieur et d'une monnaie unique, les pays européens mènent une expérience originale d'intégration plus étroite de leurs économies. On montrera que l'union monétaire revêt une importance particulière dans le contexte monétaire et financier international, et qu'elle renforce les interdépendances entre les politiques macroéconomiques des Etats membres. On s'interrogera sur les difficultés de la coordination des politiques économiques dans l'Union européenne.
Lire la suite : Chapitre 5 - Quelle est la place de l'Union européenne dans l'économie globale ?
Lire la suite : Chapitre 2 - Comment expliquer l'instabilité de la croissance ?
En s'appuyant sur le programme de première, on s'interrogera sur l'intérêt et les limites du PIB. L'étude de séries longues permettra de procéder à des comparaisons internationales. À partir d'une présentation simple de la fonction de production, on exposera la manière dont la théorie économique analyse le processus de croissance. On fera le lien entre la productivité globale des facteurs et le progrès technique et on introduira la notion de croissance endogène en montrant que l'accumulation du capital, sous ses différentes formes participe à l'entretien de la croissance. On mettra l'accent sur le rôle des institutions et des droits de propriété.